Le data manager est responsable de la collecte et de l'exploitation des données de l'entreprise pour laquelle il travaille. Il se charge de les valoriser pour mieux optimiser les activités de son organisme. Au carrefour de la statistique et de l'informatique, ce spécialiste de la data se forge une place dans des secteurs d'activité toujours plus nombreux.
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C'est quoi le métier de data manager ?
Transformation digitale oblige, les données se multiplient autant qu'elles se complexifient en entreprise. Leur analyse et leur exploitation revêtent donc un intérêt stratégique et décisionnel majeur, permettant notamment de mieux anticiper les évolutions en passe de transformer une activité. C'est dans cette optique qu'intervient le data manager. Également appelé gestionnaire de données, ce professionnel de la Big Data a pour rôle de recueillir les données propres à son entreprise. Cahier des charges à l'appui, il définit les données vitales à réunir. Qu'il s'agisse de recenser des références clients ou d'amasser les résultats d'études cliniques, le data manager organise alors ces informations dans une base de données. Charge à lui d'administrer cette banque de données, l'enrichissant de paramètres manquants ou traquant les erreurs et doublons à supprimer. C'est en effet au gestionnaire qu'il incombe de veiller à la sécurité et à la qualité des fichiers qu'il supervise. Il lui appartient ensuite d'en restituer les résultats, les vulgarisant pour les rendre intelligibles aux non-spécialistes de la data. Le data manager procède aussi à des extractions et génère des statistiques pour aider ses supérieurs dans leur prise de décision.
Quel est le salaire d'un data manager ?
En début de carrière, le gestionnaire de données peut prétendre à un salaire oscillant entre 2 200 et 2 600 € par mois. Ses revenus augmentent toutefois rapidement à proportion de son expérience. Au terme de trois années, le data manager est susceptible d'obtenir une rémunération mensuelle brute atteignant jusqu'à 4 000 €. Un cadre confirmé peut dépasser les 6 000 € mensuels. Une double expertise, dans le domaine des biotechnologies ou des ressources humaines par exemple, permet de négocier des revenus plus confortables encore. De même, les entreprises d'envergure internationale offrent souvent des conditions salariales particulièrement avantageuses.
Quelles formations suivre pour devenir data manager ?
Le secteur du data management fait face à une pénurie de candidats. C'est pourquoi certaines entreprises ouvrent leurs portes aux apprentis et stagiaires issus d'études courtes. Néanmoins, un diplôme de niveau bac+5 reste la meilleure voie d'accès à ce poste hautement spécialisé. Les futurs data managers peuvent se tourner vers des grandes écoles d'ingénieurs ou des écoles de commerce. Souvent prestigieux, ces établissements offrent des formations supérieures en management de solutions digitales ou encore mathématiques appliquées. Il est également possible d'opter pour un parcours permettant de bâtir une double compétence, à l'instar d'un cursus axé sur le développement digital et la communication. Un bachelor de niveau bac+3 en communication et digital s'avère alors un bon tremplin vers des mastères de spécialisation combinant enseignement théorique poussé et immersion professionnelle.
Où travaille le data manager ?
Dans un contexte de digitalisation accélérée, les compétences du data manager s'avèrent précieuses aux yeux d'un nombre croissant d'entreprises. Les filières bancaires, pharmaceutique et financière offrent de multiples débouchés. Toutefois, la profession se démocratise dans des secteurs aussi variés que la grande distribution, les instituts de sondage et même l'armée. Ce gestionnaire de base de données peut également être salarié d'un cabinet comptable ou endosser le rôle de consultant au sein d'une société de conseils. De là, il lui est possible de se spécialiser pour briguer un poste de responsable de système d'information ou de master data manager, voire de fonder sa propre structure de traitement et d'analyse des données.
Quelles sont les compétences nécessaires pour être data manager ?
Informaticien, statisticien, analyste décisionnel, le data manager est tout cela à la fois. Il déploie donc des compétences techniques pointues, parmi lesquelles :
- connaissance approfondie des techniques de data mining, data science (data visualisation, clustering, etc.) et data management (data warehousing, gouvernance des données, etc.)
- maîtrise informatique (langage de requête SQL, logiciels de gestion de bases de données GRC, systèmes de gestion des ressources ERP, langage de programmation Python, etc.)
- socle solide en mathématiques, statistiques et algorithmes
- bagage transverse en marketing, finance, commerce ou encore communication digitale selon son domaine d'intervention
- bonne appréhension des normes encadrant la protection des données en entreprise
- compréhension des spécificités et enjeux de son secteur d'activité.
Quelles qualités faut-il pour devenir data manager ?
Traitant quantité de données stratégiques sensibles, le data manager est à la fois discret et fiable, attaché à respecter l'impératif de confidentialité qui lui incombe. S'il exerce principalement en toute autonomie, il est également appelé à travailler en équipe. Au cours de réunions ou de phases de restitution de ses travaux, il sait faire preuve de pédagogie afin de se mettre à la portée d'interlocuteurs dépourvus de connaissances en la matière. Outre ses qualités relationnelles, le gestionnaire de données se démarque enfin par sa finesse d'analyse. Cet expert de la data rigoureux allie esprit de synthèse aiguisé et précision dans le contrôle de son travail, préalable indispensable à l'exactitude et la transparence des données qu'il partage.
Le data manager pilote tout le processus de collecte et de traitement de données clés. De l'ingénierie informatique à l'algorithmie, les compétences sont plurielles à ce poste polyvalent. Les écoles ESG vous proposent des bachelors en communication. Conjuguant gestion de projet, communication digitale et stratégie marketing, ces cursus vous permettent également de mettre un pied en entreprise par le biais de stages ou d'alternance. De là, vous pouvez renforcer votre employabilité en intégrant un mastère en communication digitale et marketing d'influence.