Huit conseils pour bien vivre sa première année d’études supérieures

26 Octobre

Lorsque l’on effectue sa rentrée en première année d’études supérieures, la différence avec les années lycée peut être saisissante voire peu rassurante. Changement de rythme, de méthode de travail ou encore gain d’autonomie… devenir étudiant implique de changer nombre de ses habitudes. Pour ne pas perdre le fil et vivre sereinement cette première année, Virginie Lerdung, coordinatrice pédagogie et scolarité à l'ESG à Strasbourg, partage quelques conseils.  

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S’organiser

Entamer ses études supérieures, c’est être confronté à des cours et à un mode d’apprentissage différent de celui connu pendant les années passées au lycée. “A l'ESG à Strasbourg, il n’y a pas de planning hebdomadaire fixe, celui-ci varie d’une semaine à l’autre. Il est en revanche connu dès le début de l'année. Il faut alors changer ses habitudes et se mettre en mode professionnel, car on va vers l’emploi.” Les étudiants doivent rendre des projets et autres travaux tout au long de l’année. “Il s’agit de deadlines connues, fixées plusieurs semaines à l’avance. Normalement on a largement le temps de voir venir les choses et de se renseigner si besoin”, commente Virginie Lerdung.  Il est alors essentiel d’adapter ses méthodes de travail à ce nouveau fonctionnement. Pour ça, un seul mot d’ordre : l’organisation.  “Il ne faut jamais accumuler ses cours avec son travail et rentrer dans une dynamique de procrastination, prévient-elle. "Je me souviens que lorsque j’étais étudiante, certains étudiants, pendant les périodes d’examens, essayaient d’accumuler un maximum de connaissances en se disant que tout se jouait à cet instant. Ils fonctionnaient  grâce à la caféine et aux fast food, se droguaient de connaissance et épuisés, ils explosaient en plein vol. Il faut éviter de sombrer dans la fatigue et la panique”. Pour ça Virginie Lerdung incite à réaliser des fiches de révision tout au long de l’année mais aussi à créer un planning avec toutes les dates de rendu. “Il faut trouver son propre rythme de travail, sa propre voie de navigation, celle qui nous correspond le mieux”. 

Un peu de discipline

S’imposer un peu de discipline peut également permettre de mener ses études de manière plus sereine. Pour ça, il est important de se mettre au travail dès le début de l'année et de maintenir l’effort jusqu’à la fin. "Ça passe par l’assiduité aux cours, la motivation, la rigueur mais aussi la persévérance face aux éventuels échecs. Ce n’est pas grave d’échouer, on a le droit de se tromper, de se relever et d’apprendre de ses erreurs. C’est vrai que cela fait beaucoup de choses mais à la fin ça paye”, assure Virginie Lerdung.

Savoir prendre des temps de repos

S’organiser et trouver son rythme, c’est aussi savoir définir des temps de repos et de décompression. “Il faut identifier les meilleurs moments pour travailler, ceux où on va le plus progresser. On ne peut pas toujours être  à 100%, il y a des moments où on va être fatigué, des moments où on préfère être en famille. Si on n’a pas la tête à avancer, il ne faut pas se forcer. On laisse de côté et on reprend plus tard, sans non plus toujours tout remettre au lendemain”, suggère la coordinatrice pédagogie et scolarité. Virginie Lerdung rappelle aussi qu’il est important de sortir et de profiter de ces années d’études, en privilégiant les week-ends et en restant raisonnable. C’est d’ailleurs pour permettre des temps de repos que des espaces conviviaux ont été conçus à l’intérieur comme à l’extérieur du campus de l’école.

Se créer un environnement propice au travail

Outre le temps qu’il est indispensable de consacrer à ses études et à la réalisation de son travail, il est essentiel de le faire dans un cadre adapté qui permettra d’optimiser sa concentration. Un environnement propice au travail, dans un cadre incitant à la mise en œuvre de ses projets permettra ainsi d’être plus efficace et de se donner les moyens de réussir. “Je pense que le cadre de vie a un impact sur les performances et que l’ambiance que l’on a autour de nous, influe sur notre état et nos capacités de mémorisation par exemple”, commente Virginie Lerdung.  La coordinatrice pédagogie et scolarité conseille ainsi de s’aménager, chez soi, un coin calme dédié au travail, tandis que le campus a également été pensé pour faciliter le travail. “A l'ESG à Strasbourg, nous avons créé des salles d’apprentissage actif, des espaces de concentration, d’autres de collaboration ou encore de créativité ou de sociabilisation, toujours dans l’optique d’une pédagogie active. Il y a aussi des espaces d’accompagnement et de conseils pour guider les étudiants tout au long de l’année. Nous travaillons même sur des espaces de réalité augmentée pour des expérimentations nouvelles”, décrit-elle.

Avoir une bonne hygiène de vie

Pour se sentir bien et vivre sereinement sa première année d’étude supérieure, l’hygiène de vie a aussi son rôle à jouer. “Bien manger, bien dormir, faire du sport, décompresser, se détendre. C’est important d’être zen”, insiste Virginie Lerdung. S’il est important, comme mentionné précédemment, de savoir s’accorder des moments pour sortir et s’amuser, il est malgré tout nécessaire de le faire raisonnablement, même si la liberté nouvellement acquise peut être tentante. Afin d’assurer un rythme sain aux étudiants, certaines filières de l'ESG à Strasbourg auront ainsi cours uniquement en fin de journée pour que les étudiants puissent avoir un job à côté, sans finir leur journée de manière trop tardive. “On a fait le choix de mettre des cours plutôt en fin de journée, vers 16h ou 17h, sans les faire finir après 20h30. Les étudiants en alternance auront eux des journées de 8h30 à 17h, une semaine sur trois, quand ils ne sont pas en entreprise". 

Créer du lien avec les autres

Afin de bien démarrer sa première année d’études supérieures, il est essentiel selon Virginie Lerdung, d’aller vers les autres et de commencer à tisser des liens. “Il ne faut pas rester seul. Le but est de créer un réseau qui va vous accompagner tout au long de l’année, avec lequel vous allez pouvoir travailler en groupe, préparer les examens et même décompresser.” Pour cela, la coordinatrice pédagogie et scolarité, préconise de participer aux différentes activités proposées par l’école et le campus. “Dès le début il faut participer aux activités, de sorte à pouvoir se mélanger avec les autres étudiants, peu importe la formation. Nous allons mettre en place des événements tout au long de l’année. D’autant plus qu'à l'ESG à Strasbourg, la force c’est la pédagogie active, par projets, en groupes.”

Aimer ce qu’on fait

Apprécier ce qu’on fait est essentiel pour vivre sereinement son année. “Il ne faut pas oublier que les étudiants ont choisi l’école dans laquelle ils se trouvent. Si ce choix est vécu comme une corvée ou une contrainte c’est qu’il y a un problème quelque part et qu’il faut peut-être revoir ses aspirations. Les années étudiantes sont vraiment importantes, ces instants de vie sont tellement courts, il faut en profiter”, partage Virginie Lerdung.

Parler de ses difficultés

Il est parfois malgré tout possible de ressentir quelques difficultés d’adaptation à ce nouveau mode de vie et d’études et d’avoir l’impression de perdre pied. Dans ces cas-là, il est essentiel de ne pas rester seul face à cette situation. Virginie Lerdung conseille d’abord de se rapprocher d’autres étudiants, notamment de son cercle d’amis, qui peuvent être d’une aide précieuse. “Il ne faudra surtout pas hésiter non plus à se rapprocher de son Conseiller en Formation ou à pousser la porte de la Pédagogie et de la Scolarité. Nous sommes là pour ça, pour les questions du quotidien, pour être une oreille attentive pour des étudiants qui risqueraient de décrocher,y compris pour des questions extra-scolaire : administratif, loyer, facture, loisirs… Je pense aux étudiants non alsaciens qui découvrent la région et l’environnement, il faut se mettre à leur place”, témoigne Virginie Lerdung. “Nous voulons les accompagner, créer une sorte de famille. Chacun de nos étudiants sera accompagné tout au long de l’année pour trouver le bon rythme. Les intervenants seront briefés pour les accompagner aux mieux et éviter le décrochage”, conclut la coordinatrice pédagogie et scolarité.

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